En 1839, à 19 ans, Léonie d’Aunet devint la première voyageuse française à avoir dépassé le Cercle polaire arctique, pour atteindre le Spitzberg, les îles Svalbard, selon la dénomination actuelle. Elle partit avec son époux, le peintre François Biard, pour suivre l’expédition de la Commission scientifique du Nord, dirigée par le naturaliste Paul Gaimard.
Le Voyage d’une femme au Spitzberg est un texte très précieux pour la vulgarisation des connaissances nordiques. En effet, il n’est pas seulement un récit très agréable à lire encore aujourd’hui, marqué d’un style coquet, pétillant et très ironique, mais les informations que son auteur donne sur des aspects pratiques de l’organisation d’un voyage aux terres nordiques sont totalement inexistantes dans les récits de son époque.
Alessandra Orlandini Carcreff, qui vient de publier l'édition critique du Voyage d’une femme au Spitzberg aux Presses universitaires de Provence, présentera l'ouvrage à deux occasions :
- mardi 6 décembre, à 19h00, au Café Fika à Toulouse, lors d'une conversation autour du livre avec Lisa Castro (informations au 09 81 05 21 60)
- mercredi 14 décembre, à 18h30, à la Bibliothèque nordique à Paris (réservation souhaitée au 01 44 41 97 50 ou à l’adresse bsgnordique@sorbonne-nouvelle.fr).